Plusieurs études ont démontré les vertus de la lecture dans la lutte contre l’anxiété, la démence et sa propension à favoriser les interactions sociales.
Lire n’est plus seulement un plaisir, c’est aussi une thérapie ! Plusieurs études menées par des scientifiques l’ont depuis longtemps démontré.
Parmi les vertus reconnues de la lecture, celle de favoriser l’activité cérébrale et de prévenir les états d’anxiété.
En 2009, l’université britannique du Sussex avait prouvé que lire réduisait de 68 % le niveau de stress des patients, davantage que la musique ou la promenade.
En mobilisant les fonctions cognitives des sujets, la lecture désamorçait, en l’occupant, l’espace cérébrale disponible.
Une autre étude américaine publiée dans la revue Neurology a aussi établi une corrélation entre la lecture et le recul de la démence, en particulier chez les personnes âgées.
Deux groupes de septuagénaires, lettré et illettré, ont été comparés.
Il est ressorti de cette étude que le groupe d’illettrés avait 48 % de risque d’être atteint de démence contre 27 % pour les lettrés.
La lecture favorisant la mémoire et stimulant la réflexion, elle ferait reculer les maladies associées à la démence.
Les chercheurs en sciences cognitives David Comer Kidd et Emanuele Castano ont pour leur part publié un article dans la revue Science en 2013 sur les avantages à lire les textes de grands auteurs.
Les géants de la littérature mondiale favoriseraient le développement de ce que ces chercheurs appellent la « théorie de l’esprit ».
Cette théorie fait référence à la capacité sociale à attribuer aux autres une vie morale et mentale riche en pensées, et à favoriser les interactions humaines.
Lire associe donc à merveille évasion, thérapie et réalisation sociale.
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